Rando avec Je et Ge, Mont Aigoual, part II

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Le lendemain matin le lever est splendide, et nous déjeunons dans l’espoir d’avoir du beau temps, mais a mesure que nous descendons le temps se gate et se charge d’humidité. Nous prenons un délicieux chocolat au lait et reprenons quelques provisions au super du coin, apres l’inévitable pause aux toilettes publiques.

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S’annonce ensuite le fameux chemin des 4000 marches, ou je m’éfforce d’assurer autant que possible. Cela va plutot pas mal meme si je souffle quand meme énormément. J’ai tout de meme des soucis d’endurance physique. Mais au final grace a quelques pauses nous sommes aux 3/4 lorsque nous faisons la pause déjeuner. Le plus long s’avere finalement le moment ou nous dépassons la route, ce fut assez éprouvant.

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Enfin nous arrivons au sommet, et nous ne sommes qu’en début d’apres midi. QUelle joie d’éprouver du mépris pour tous ceux qui sont venus jusqu’ici en voiture. C’est assez jouissif. Nous faisons une pause au petit café ou nous faisons quelques parties de cartes, mais pour moi le coeur n’y est pas.

Lorsque nous repartons, nous nous arretons un peu pour écouter un météorologue qui fait sont speech. Un peu grace a lui, nous repartons le coeur léger car il nous a dit qu’en fait le mont aiguoual est l’endroit le plus pluvieux de france… alors n’avoir qu’un simple petit brouillard et de gros nuages n’est pas trop grave. Par contre il nous annonce des orages demain, et nous repartons en nous disant que nous allons écourter notre dernier jour de marche.

Nous repartons alors par le chemin equestre, et nous tracons comme pas possible. Nous arrivons plutot rapidement la ou j’avais vu sur la carte notre premier endroit possible pour poser la tente, et nous arrivons devant un champ peu engageant. Je prend sur moi d’aller voir un peu plus loin tandis que Ge et Jé restent en retrait pres de la souche d’arbre qui clos le champ. Je découvre alors un lieu paradisiaque dans les arbres, une véritable foret de compte de fée.

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Nous installons les tentes rapidement et faisons ripaille a base de charcuterie et de carottes crues.

Nous nous couchons assez rapidement et malgré une grosse fatigue, et un certain mal de crane, je n’arrive pas a m’endormir, jusqu’a ce que la pluie se mette a tomber. Ce n’est pas loin de minuit, et alors seulement j’arrive a fermer les yeux de temps en temps jusqu’au matin, reveillé une derniere fois par les grosses gouttes qui tombent sur la tente.